Lhc: Audit En Cours

摘要

Neuf jours seulement après son ouverture au Cern de Genève, le nouvel accélérateur de particules, le LHC, a été arrêté. Un accident a endommagé une trentaine d'aimants (sur plus de 1600), stoppant la montée en puissance de la machine censée explorer l'infiniment petit (lire Sciences et Avenir n° 735, mai 2008). Les expériences ne reprendront qu'au printemps. Les particules qui tournent à la vitesse de la lumière dans l'anneau-tunnel ne sont pas en cause. Ni leurs collisions. Tout est parti d'un défaut électrique, encore inexpliqué : une résistance est apparue dans une jonction entre deux aimants. Or, pour pouvoir transporter les forts courants alimentant ces aimants, les câbles du LHC sont supraconducteurs, c'est-à-dire qu'ils n'offrent aucune résistance à l'électricité. D'où la gravité de l'apparition d'une résistance. Celle-ci a créé un arc électrique qui a détruit un réservoir contenant de l'hélium. Le gaz, utilisé pour refroidir les fils, s'est échappé dans le tunnel, vide de toute présence humaine. En certains endroits, la pression a été telle que des pièces ont été arrachées. Le Cern dispose d'aimants de rechange. Mais il reste cependant à comprendre l'origine de la panne et à renforcer les mesures automatiques de sécurité pour éviter son renouvellement.