Les Français, pionniers des quadruplexes

摘要

Si l'article de l'équipe de Cambridge paru dans Nature Chemistry a permis de mettre les quadruplexes en pleine lumière, ce n'est cependant pas la première fois que ces structures atypiques de l'ADN sont débusquées in vivo dans des cellules humaines. Raphaël Rodriguez (CNRS de Gif-sur-Yvette) a par exemple publié un article déterminant en 2012 dans Nature Chemical Biology, appuyant son étude sur des cellules vivantes « et non des cellules "fixées", c'est-à-dire "tuées", comme a choisi de le faire l'équipe de l'université de Cambridge », souligne-t-il. Bref, non seulement le travail de Cambridge n'est pas le premier à faire la démonstration de l'existence des quadruplexes in vivo, mais il été réalisé sur du « in vivo post mortem », selon la jolie formule de Raphaël Rodriguez.