En Provence, une chaîne d'hôtels haut de gamme s'est adjoint les services de «microfermes» en permaculture. Un peu partout en France, des écoles et des maisons de retraite proposent désormais aux élèves ou aux résidents de faire pousser des légumes sur d'étroits espaces. Même Gérard Mulliez, fondateur des hypermarchés Auchan, estime que «tout le monde sera obligé d'en faire». La permaculture est partout, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation (FAO) ayant même ouvert un site consacré à la technique! Et ce «mot-valise», associant permanence et agriculture, irrigue d'autant plus rapidement la société qu'il s'appuie sur des principes très généraux et ne se corsète pas dans des règles techniques strictes: «Cela pose d'ailleurs problème pour recenser ceux qui s'y adonnent parce que souvent ils ne se déclarent pas comme exploitants agricoles», constate Kevin Morel, post-doctorant à l'Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique) qui a étudié une vingtaine de microfermes en France. Maître mot de cette pratique: la collaboration!
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