Les virus, remède à la résistance bactérienne

摘要

«Aujourd'hui, je boite un peu, mais au moins... je marche sur mes deux jambes!» Christophe Novou Dit Picot a pourtant bien failli la perdre cette satanée jambe gauche. Depuis une fracture du fémur survenue en Côte d'Ivoire en 1979 et mal opérée, le cinquantenaire a subi une quarantaine d'opérations! Pendant des décennies, les cures d'antibiotiques à haute dose alternent avec des curetages et des greffes, mais rien n'y fait: impossible d'éradiquer une infection bactérienne tenace qui le fait souffrir le martyre. À tel point qu'en 2013, le verdict tombe: «On m'a annoncé que je n'avais plus que quelques mois à vivre si l'on ne m'amputait pas. J'étais totalement désespéré.» Par le plus grand des hasards, Christophe Novou Dit Picot entend alors parler d'un vieux remède oublié, uniquement utilisé dans une ancienne république soviétique, la Géorgie. Ni une ni deux, l'ancien pratiquant d'arts martiaux décide de contre-attaquer. Il réunit les fonds nécessaires, fait sa valise, et trois mois plus tard, atterrit à Tbilissi pour y être traité à l'institut Eliava. «Et je suis revenu guéri! Les médecins français, incrédules, ont alors décidé de m'opérer une fois de plus pour vérifier l'état de ma jambe: la biopsie osseuse était stérile. J'étais enfin débarrassé de toute infection.»