Nous sommes dans le métro de Bucarest, la capitale roumaine, sur le quai de la station 1er mai. Un métro arrive, des passa- gers montent à bord. Dans la rame, plusieurs voyageurs sont inquiets. Un incendie dans une boite de nuit a fait un grand nombre de victimes, le bilan humain s'alourdissant sans cesse. Cet événement rappelle le drame bien réel de l'incendie à Bucarest de la boite de nuit Collectiv en 2015, où un incendie lors d'un concert de métal a provoqué la mort de 63 per- sonnes et plus de 150 blessés. Un drame qui a contribué à pousser le peuple à descendre dans la rue pour demander des comptes au pouvoir en place, jugé corrompu. C'est dans ce contexte que le métro, qui vient de quitter la station 1er mai, se retrouve arrêté au beau milieu d'un tunnel après un problème technique. A son bord, une galerie de personnages que rien ne rapproche si ce n'est le fait d'être bloqués ensemble dans cet espace exiguë. Progressivement les langues vont se délier, des rapprochements vont s'opérer, mais des tensions vont également apparaître. Un vendeur de voiture charmeur (Emilian Oprea) , un vieil homme en route pour sa dialyse (Constantin Drǎgǎnescu), accompagnée de sa femme (Victoria Coda(s)), forcément inquiète, un pope en civil (Constantin Co-timanis) , un entrepreneur en crise Adrian Pâduraru) tancé par sa compagne (Teodora Mare(s)) une mère (Ela lonescu) et son fils autiste, un repris de justice (Dan Murzea) ou encore une bande de jeunes fêtards: les destins de ces voyageurs vont tous dans des directions différentes.
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