Une histoire des trains de nuit, des origines à nos jours Le 14 juillet 2020, « on va redévelopper les trains de nuit… », annonçait le président de la République. Transition écologique oblige, justifiait-il. D'autres annonces ont depuis confirmé ce message. Les trains de nuit vont-ils donc sortir enfin de leur long sommeil en France ? Ce livre reconstitue une épopée de deux siècles. Après l'époque héroïque où le voyageur dispose de banquettes héritées des diligences, viendra une offre de lits et de couchettes, mais dans les seules voitures de 1re classe… Mieux encore, moyennant un supplément élevé, une Compagnie Internationale de Wagons-Lits proposera de voyager dans des trains-hôtels inspirés des Etats-Unis. La Belle Epoque s'incarne dans quelques-uns de ces trains de luxe internationaux, dont l'Orient-Express sera l'expression sublimée… et mythique à l'excès ! Si dans les années 30, les milieux populaires accèdent timidement enfin à des couchettes, dès l'avant-guerre, chaque été, des trains déversaient nuitamment de leurs compartiments bondés de 3e classe, Auvergnats et autres provinciaux dans leurs petites gares… Les voitures-couchettes promues par la SNCF connaîtront un grand succès durant les Trente glorieuses, comme les trains-autos-couchettes débarquant chaque été Anglais et Belges sur la Côte d'Azur… Mais l'évolution des modes concurrents, l'avènement en France d'un TGV diurne, entraîneront l'effacement des trains de nuit, pourtant modernisés, des TEN internationaux aux Lunéa domestiques, jusqu'à se réduire à une peau de chagrin. L'inventaire international des trains de nuit établi par Luc Levert révèle toutefois des situations plus favorables dans des pays voisins…
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