La farce de la diplomatie du climat

摘要

Depuis les travaux de Svente Arrhenius envisageant, à la fin du XIXe siècle, les conséquences climatiques de l'utilisation massive du charbon, le problème a fait l'objet d'une élaboration scientifique tout au long du XXe siècle : mesure des températures en différents points du globe, mesure des concentrations atmosphériques en CO_2, étude des interactions entre atmosphère, océan et écosystèmes terrestres, développement de la modélisation globale, observations par satellites, sans parler de la paléoclimatologie ou des nombreuses études économiques. Ce n'est que tardivement, durant la décennie 1980, que les responsables politiques et économiques ont commencé à accepter d'être interpellés sur ce problème. Après le premier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC-IPCC), constitué en 1988 à l'initiative de l'Organisation météorologique mondiale et du Programme des Nations unies pour l'environnement, une convention-cadre sur le climat fut adoptée en 1992, à l'occasion du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro.