LE PÔLE ENFANT SE VOIT ACCORDER UN SURSIS

摘要

Le Pôle Enfant choletais a senti le vent du boulet. Comme treize autres Pôles de compétitivité sur les 71 Pôles label-lisés en juillet 2005 par le Ciadt (Comité Interministériel à l'Aménagement et à la Compétitivité des Territoires), le Pôle Enfant figure sur la liste des sites «pouvant tirer parti d'une reconfiguration en profondeur», selon l'euphémisme de l'audit réalisé par les cabinets Boston Consulting Group (Bcg) et CM International entre novembre 2007 et juin 2008. En d'autres termes, moins diplomatiques, des «recalés», derrière les «peut mieux faire» et les «premiers de la classe», résume à sa manière un observateur. «Nous n'en sommes pas encore là», tempèrent toutefois les instigateurs du Pôle Enfant, venus plaider leur cause jeudi dernier devant la Dge. «Le Pôle Enfant est très atypique dans son concept. C'est le seul pôle de compétitivité consacré à l'Enfant, et sa construction répond plus à une logique de marché qu'à une logique de filière industrielle», se défend Joseph Grimaud, président du Pôle Enfant. Un argument répété inlassablement depuis le lancement du Pôle pour justifier le flou artistique entretenu avant la naissance des trois projets; 3D Child (programme de mensuration en 3D des enfants mené avec l'Ifth), Génération 2010 (Etude biomécanique sur la marche de l'enfant) et Dis-moi goût, un modèle d'analyse sensorielle destiné à déterminer le goût des enfants -et non celui des parents - pour la conception de produits issus de la filière agroalimentaire.