Rethinking Environmental Management - Ten Years Later: A view from the author

摘要

A special session at the May 2008 Canadian Association of Geographers conference (Quebec City) was based on the article "Rethinking Environmental Management" written by myself and my colleague Raymond Bryant and published in Progress in Human Geography in 1998. We argued that the field of environmental management (EM) had, until the late 1990s, developed as a technocentric problem-solving initiative, with the main aim of providing 'practical' assistance to state officials involved in EM, thereby neglecting political, economic or cultural forces that were conditioning processes associated with EM. In this paper I argue that while environmental challenges have undoubtedly increased since we wrote the original article in 1998 (inrnparticular, debates linked to climate change), some positive signs are evident in that environmental sub-disciplines such as environmental governance and political ecology have emphasized the importance of inclusive approaches in a multi-layered EM, the often problematic role of the state in EM processes, and the importance of understanding complex stakeholder impacts and demands on the environment. Our earlier call for more critical research on EM was picked up by contributors at the Canadian Association of Geographers conference. Assessment of papers presented at the conference suggests that - while much work still needs to be done and while, from a North American research perspective, some aspects of EM continue to be characterized by state-centrism, technocratic thinking and the exclusion of multiple voices in EM processes - there is some evidence of the emergence of a more holistic, inclusive and scientifically more 'open-minded' approach to EM. I conclude the paper by arguing that there is certainly no room for complacency in EM research, and that more work will particularly be needed on understanding environmental resilience at various scales, particularly at the community level where most of the conflicts regarding unsustainable EM practices find their most immediate expression.%Une séance spéciale tenue lors du congrès de mai 2008 de l'Association canadienne des géographes (à Québec) se fondait sur l'article ? Rethinking envi-ronmental management ? que j'avais écrit avec mon collègue Raymond Bryant et publié dans Progress in Human Geography en 1998. Nous soutenions que le domaine de la gestion environnementale (GE) avait, jusque vers la fin des années 1990, évolué en tant qu'initiative technocentrique de résolution de problème, avec pour objectif de fournir une aide ? pratique ? aux fonctionnaires de l'état s'occupant de GE, négligeant ainsi les forces politiques, économiques et culturelles qui étaient des processus de conditionnement associés à la GE. Dans le présent article, je fais valoir que bien que les défis environnementaux aient sans aucun doute augmenté depuis que nous avons écrit l'article d'origine en 1998 (plus particulièrement les débats liés aux changements climatiques), certains signes positifs démontrent que des sous-disciplines environnementales telles que l'intendance environnementale et l'écologie politique ont mis l'accent sur l'importance d'approches inclusives dans une GE à multiples niveaux, sur le r?le souvent critique de l'état dans les processus de GE, et sur l'importance de comprendre les impacts et les exigences complexes des intervenants sur l'environnement. Notre précédent appel à effectuer des recherches plus sérieuses sur la GE a été entendu par des participants au congrès de l'Association canadienne des géographes. L'évaluation des articles présentés au congrès donne à penser que bien qu'il reste encore bien du travail à accomplir et bien que, d'un point de vue de la recherche nord-américaine, certains aspects de la GE continuent d'être caractérisés par le centrisme de l'état, la pensée technocratique et l'exclusion des voix multiples des processus de GE, il existe certains signes de l'émergence d'une approche de la GE plus globale, plus inclusive et plus ? ouverte d'esprit ? du point de vue scientifique. Je conclus cet article en soutenant qu'il n'y a certainement pas de place pour un relachement de la vigilance en matière de recherche en GE et qu'il faudra particulièrement continuer à travailler sur la compréhension de la résilience environnementale à différentes échelles, particulièrement au niveau de la collectivité, où la plupart des conflits concernant les pratiques de GE durables trouvent leur expression la plus immédiate.