A Civic Sort-of Science: Addressing environmental managerialism in Canadian biosphere reserves

摘要

Il n'y a aucun doute qu'en 1998, lorsque Raymond Bryant et Geoff Wilson ont critiqué la recherche et la pratique de gestion en environnement, l'on pouvait qualifier la gestion environnementale de ? gestionnariat ?, c'est-à-dire, davantage préoccupée de questions techniques que de questions politiques ou culturelles. à peu près à la même période, les intervenants et les universitaires liés aux zones protégées posaient de nouvelles questions quant au r?le de la science dans la société et sur la manière dont les scientifiques et les citoyens pourraient travailler ensemble à faire avancer leurs intérêts communs en matière de conservation et de durabilité. Dans cet article, je fais un suivi sur la critique de Bryant et de Wilson en retra?ant l'histoire des réserves de la biosphère à l'international et au Canada depuis le milieu des années 1970 à nos jours. Un examen des documents internationaux et nationaux et des notes des réunions nationales auxquelles j'ai assisté révèlent que le r?le des scientifiques et des citoyens se modifie au fil du temps dans les processus associés à la désignation des réserves et dans la manière dont la recherche est menée. J'utilise l'expression ? science civique ? pour décrire ce changement et prends en compte les implications d'une nouvelle approche de science civique appliquée à la gestion et aux pratiques de recherche en environnement. En particulier, j'attire l'attention sur la manière dont le fait de compter sur la participation locale peut engendrer des irrégularités en matière de désignation et de pratique de gestion des réserves de la biosphère.%There is no question that in 1998 when Raymond Bryant and Geoff Wilson published their critique, environmental management could be considered 'managerial" - that is, more concerned with questions of technique than of politics and culture. At about the same time, practitioners and scholars associated with protected areas were asking new questions about the role of science in society, and how scientists and citizens might work together to advance common interests in conservation and sustainability. In this paper, I follow up on the critique of Bryant and Wilson by tracing the history of biosphere reserves internationally and in Canada from the mid-1970s to present. Review of international and national documents, and notes from national meetings I attended, reveal a changing role for scientists and citizens over time in processes associated with desiqnationrnof reserves and how research is conducted. I use the term 'civic science' to describe this change and draw attention to how reliance on local involvement may generate unevenness in the designation and management practices of biosphere reserves. I then consider the implications of an emerging civic science approach for environmental management and research practices more broadly.