La géolocalisation par satellites, épaulée ou non par des capteurs de mouvements (accéléromètres, gyroscopes), permet aujourd'hui de se situer dans l'espace avec précision y compris dans les appareils grand public les plus usuels : chaque smartphone est désormais doté d'une telle fonction. Si les vendeurs de cartes urbaines désespèrent, les fabricants de semi-conducteurs, eux, se frottent les mains, car ces boussoles électroniques reposent le plus souvent (du moins pour des systèmes qui ne visent pas exclusivement l'instrumentation et que l'on ne retrouvera pas dans ce dossier) sur des capteurs de champ magnétique terrestre miniaturisés, à l'intégration croissante, et qui s'écoulent désormais en centaines de millions d'unités. Longtemps resté affaire de spécialistes et confiné à des débouchés comme le militaire, l'aérospatial et l'industrie, ce secteur s'est logiquement ouvert à de nouveaux arrivants, et bénéficie désormais d'un réel foisonnement de modèles, mais aussi de technologies. Car il existe bien des manières de mesurer le champ magnétique terrestre.
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