Un an après le drame ayant entraîné la mort de treize personnes, rien de neuf sous le soleil. C'est en substance ce que l'on peut tirer du rapport de 102 pages publié par l'AIBN (en date du 28 avril 2017),l'équivalent norvégien du Bureau d'enquêtes et d'analyses français, relatif au tragique accident intervenu voici un an, le 29 avril 2016, en Nor- vège, de l'Airbus Helicopters EC225 immatriculé LN-OJF. Si les circonstances de la perte de l'appareil sont connues, les causes exactes qui l'ont entraînée, c'est-à-dire la formation d'une crique vraisemblablement due à la fatigue des matériaux, restent toujours floues en dépit des moyens mis en œuvre par les enquêteurs. C'est ce qui explique que cette nouvelle version du rapport soit encore qualifiée de « préliminaire ». Et il le restera sans doute encore un certain temps, car les enquêteurs n'ont toujours pas identifié les causes exactes de la formation de la crique ayant entraîné la perte de l'appareil, de son équipage et de ses passagers.
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