Ekostahl, un grand chantier pour Cockerill Sambre

摘要

Un Mark ! C'est le prix symbolique qu'aura paye le belge Cockerill Sambre pour detenir 60 percent de l'allemand Ekostahl. Mais, a Eisenhuttenstadt, litteralement " acieriphile ", a deux pas de la frontiere polonaise, l'essentiel n'est pas la. Le plus important est d'avoir en partie maintenu en vie le bassin d'emplois de ce qui fut l'un des symboles industriels de l'ex-RDA. En 1981, la ville comptait 55 000 habitants et son fleuron, Ekostahl, salariait 12 000 personnes. Aujourd'hui, Eisenhuttenstadt fait ses comptes. Elle a perdu 8 000 habitants, tandis que l'usine n'emploie plus que 2 700 salaries, 2 000 autres travaillant desormais dans des PME sous-traitantes. " L'Etat a verse des aides au depart et beaucoup ont tente leur chance a l'Ouest, mais c'est peu dire que l'arrivee de Cockerill fut accueillie avec un enorme soulagement " raconte un responsable de l'usine. Construite en 1951, a courte distance de ressources de matieres premieres (coke de Pologne, minerai de l'ex URSS), celle-ci impressionne d'abord par sa taille : une surface de 13 km2. " Mais, ce qui frappe le plus, c'est le caractere heterogene du site ", souligne Jean Lecomte, directeur general de Cockerill, " les hauts-fourneaux sont vetustes, il n'y a pas de laminoir a chaud d'ou un trou beant dans le processus de fabrication. En revanche, l'acierie est un bel outil, et le train de laminage a froid est tout a fait operationnel. "