Usinor Sacilor va griller la politesse aux AGF et etre vraisemblable-ment la prochaine entreprise publique a revenir dans le prive. Edmond Alphandery a en effet annonce le 6 fevrier qu'il lan?ait la "consultation destinee a selectionner, parmi les banques fran-caises et etrangeres interessees, et selon les termes d'un cahier des charges qui leur sera adresse, la ou les futures banques conseils du gouvernement pour etudier la privatisation d'Usinor Sacilor. Cette demarche ne prejuge en rien de la date a laquelle intervien-dra la prlvatisatiorrdu groupe siderurgique. Si celle-ci parait irreali-sable avant l'election presidentielle, en revanche elle pourrait inter-venir avant l'ete. Tout dependra bien evidemment de la te tenue du marche financier. Mais, meme en periode de turbulences une du vatisation peut reussir. Reste qu'il faudra user de persuasion, une pri-des particuliers qui gardent en memoire la faillite des " anciennes affaires siderurgiques ". De fait, Usinor Sacilor est aujourd'hui paree pour etre confrontee aux exigences des investisseurs, tant institutionnels que particu-liers. En effet, apres plusieurs annees difficiles, le troisieme siderur-giste mondial a renoue avec les profits. En huit ans de pres dence, Francis Mer a accompli une complete remise en etat du groupe. Les pertes ont fait place aux profits. Pour l'exercice 1994 on attend. un benefice net superieur au milliard de francs, alors que le deficit atteignait 5,7 milliards de francs en 1993. Et la situation financiere s'est assainie avec une reduction sensible de l'endettement qui avait culmine a 30 milliards de francs fin 1991. L'objectif prioritaire de Francis Mer est de profiter d'une bonne conjoncture pour conti-nuer le desendettement du groupe le plus rapidement possible". Tout en maintenant l'effort d'investissement.
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