Selon les comptes de la Nation, le poids de l'ensemble du secteur agro-alimentaire dans l'économie nationale est actuellement d'environ 6%, contre un peu plus de 8 % en 1980. A long terme, cette réduction s'explique par la baisse des prix relatifs des produits agricoles. La part des industries agricoles et alimentaires est à peu près stable depuis une dizaine d'années grace à un taux de croissance voisin de celui de l'ensemble de l'économie. La réforme de la PAC de 1992 a bénéficié indirectement aux IAA : elle a en effet entrainé une accélération de la baisse des prix des produits agricoles qui a eu un effet positif sur la valeur ajoutée des IAA. En revanche, cette baisse des prix a accentué la baisse de la valeur ajoutée de l'agriculture, mais elle a été compensée par le versement d'aides directes.
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