Comment les traitements des ronflements ont-ils évolué ? Il y a des évolutions majeures sur le plan du diagnostic. Il est en effet crucial de distinguer les ronflements simples, qui n'altèrent pas la respiration durant le sommeil, des ronflements associés à des anomalies respiratoires, dont la plus répandue est l'apnée du sommeil, c'est-à-dire des arrêts respiratoires de plus de dix secondes. Pour ce faire, il existe de plus en plus d'équipements qui permettent de réaliser facilement, en ambulatoire (sans passer une nuit à l'hôpital), une polygraphie ventilatoire, qui est un enregistrement de la respiration pendant le sommeil. Quand une apnée est diagnostiquée, elle est qualifiée de légère si elle se produit entre dix et quinze fois par heure ; de modérée entre quinze et trente fois ; et de sévère au-delà. Autre progrès dans le diagnostic : l'endoscopie des voies aériennes sous sommeil induit. Un fibros-cope est introduit dans les fosses nasales du patient endormi et l'on chemine dans ses voies respiratoires. Cette technique permet un diagnostic plus précis du problème.
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