COMMENSALISME, FONCTION CORTICOSURRÉNALIENNE ET ÉVOLUTION CHROMOSOMIQUE CHEZ LA SOURIS DOMESTIQUE

摘要

En conclusion, cette étude a permis de mettre en évidence une divergence physiologique des populations de la souris domestique en fonction de l'habitat occupé. En ce qui concerne le phénomène robertsonien, nous avons pu montrer que la population robertsonienne étudiée présentait une « stratégie mixte » (trait de souris extérieure en ce qui concerne les variations saisonnières des taux d'hormone, trait de souris commensale en ce qui concerne la valeur des taux). En perspective, la portée évolutive des différences physiologiques des populations commensales et extérieures ne pourra être connue que si l'on teste si elle est l'expression d'une plasticité phénotypique où s'il s'agit d'une divergence adaptative héritable. Dans le cas particulier des populations robertsoniennes, il sera intéressant de répéter l'étude dans des cas où l'on aurait éliminé la plupart des facteurs d'interaction. L'étude résumée ci-dessus pose le problème de l'influence des caractéristiques périgénétiques : écologiques, physiologiques, comportementales sur la divergence au sein d'une espèce. Les indices d'adaptation ou d'adaptabilité à différentes contraintes du milieu, notamment à la socialité, devraient être mieux cernés de façon à pouvoir estimer leur influence sur la diversification d'une espèce.